Alors que l’année 2020 s’annonçait favorable, la COVID 19 a joué les perturbateurs. La chute du prix du beurre et de la poudre de lait ainsi que la fermeture de la restauration hors foyer pendant le confinement ont tiré les prix vers le bas.
A l’inverse, la hausse des achats des ménages en magasin a soutenu les prix en maintenant un débouché.
Malgré le contexte difficile, les exportations européennes (UE28) sont dynamiques et positives sur les sept premiers mois de l’année. En fonction de leur mix produit (la ventilation des ventes) les laiteries ont plus ou moins été impactées.
Grâce à la loi EGALIM des laiteries ont pu négocier des hausses de prix qu’elles ont répercuté aux producteurs (ex Milleret) alors que d’autres laiteries sont restées sur leur formule de prix. Ces différents éléments expliquent une partie des différences de prix observé.
La demande syndicale reste toujours la même : un prix du lait qui prend en compte l’indicateur interprofessionnel des coûts de production du lait qui est calculé sur la base d’une rémunération à deux SMIC pour tout le lait valorisé sur le marché intérieur français.

SD

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