almira

Concours montbéliard  / Parmi les 129 montbéliardes présentes à Cournon, Almira (Masolino sur Hauguel) du Gaec Laprevote, une vache de 12 ans, s’est imposée comme grande championne de la race au Sommet de l’élevage.

129 montbéliardes, réparties en 18 sections et sous- sections, concourraient à Cournon le 6 octobre dernier à l’occasion du Sommet de l’élevage. Un concours inter-régional, jugé par Ghislain Henry, éleveur laitier en Haute-Saône, assisté par William Chopard, son “ring-man”, venu du même département. Pendant plus de six heures, et devant un large public, ils n’ont pas ménagé leur peine, arpentant le ring pour départager les animaux et choisir les plus dignes d’illustrer les qualités recherchées dans la race.
Dans la catégorie Espoir (quatre sections), le juge a offert le doublé au Gaec Castanet, à St Arcon de Barge, en Haute-Loire, avec L’Elite (Cargo sur Ralban), qui s’était imposée en section 1A. D’abord meilleure mamelle « sans volume, une attache arrière très haute, très large… avec un ligament qui fait très bien son travail, et que dire de la texture de cette mamelle, une mamelle qu’on sent vivante, qu’on sent bouillante… », puis championne espoir « parmi trois vaches exceptionnelles, la différence s’est faite au niveau des aplombs, elle est exceptionnelle dans tous ses postes, elle respire la production, c’est ma vache de rêve. » Le prix de réserve revient à Jechine (Horatio sur Urbaniste), du Gaec Vuaillat dans l’Ain : « énormément de longueur, impressionnante dans la puissance, j’ai apprécié sa puissance, c’est un modèle de morphologie ! »

Doublé pour L’Elite en Espoir
C’est du côté des jeunes vaches que les effectifs étaient les plus fournis : 8 sections et plus de 60 animaux. « C’est énorme ! », reconnaissait au micro Cédric Fourcade, de Montbéliarde Association, en charge de l’animation du concours. Parmi toutes ces femelles, c’est pourtant une seule qui a finalement été l’heureuse élue du juge haut-saônois : CAT Java (Fusionnel sur Urbaniste). Venue du département du Bas-Rhin, où elle appartient au CAT du Sonnenhof, cette génisse en lactation démontre d’indéniables qualités morphologiques. « Elle est impeccable dans ses dimensions, a lancé Ghislain Henry : une excellente texture de mamelle, et des trayons remarquablement positionnés. » Le titre de championne jeune réserve revient à Istanoise (Brink sur Octet jb) du Gaec Castanet.

Puissance et remplissage des mamelles
La catégorie adulte a sonné l’heure de la consécration pour Almira (Masolino sur Hauguel), du Gaec de La Prevote à Melisey. Cette vache, qu’on ne présente plus, était la doyenne du concours de Cournon, avec ses 12 ans. Elle a déjà produit plus de 97 000 kg de lait, et devrait rejoindre sans surprise le petit club des vaches à plus de 100 000 au cours de cette lactation. Un niveau de production et une longévité qui ne semble pas avoir altérés ses qualités morphologiques et son état de fraîcheur. Récompensée par les prix de meilleure fromagère et meilleure laitière du concours, elle a aussi été distinguée par le prix de championnat adulte : « J’ai privilégié la solidité… depuis cet après-midi je vous parle de solidité, d’aplombs, de qualités dans les dessus : elle manque un peu de puissance, mais elle a tellement d’autres choses, cette vache blanche, que je ne pouvais pas passer à côté ! assure le juge. Quelle vache, quelle conservation ! C’est une vache qui a 5-6 ans de plus que la réserve, souvent chez les vieilles vaches on a des défauts dans les mamelles, souvent des quartiers plus faibles, mais là on a des vaches hors-normes, très solides sur leurs aplombs. Des vaches capables de vieillir dans les fermes, c’est un vrai levier économique. » La réserve, tant en championnat adulte que pour le titre de grande championne, revient à Fany (Triomphe sur Joueur) du Gaec Elevage Morel, avec les encouragements du juge « elle finira par arriver sur la première marche du podium, il faut continuer à l’emmener dans les concours ! » Le prix de meilleure mamelle adulte, enfin, est attribué à Herbe (Ulemo sur Alios) du Gaec des Pradères, dans le Cantal. « Une attache arrière haute et large, un ligament suspenseur qui fait remarquablement son travail… »

AC

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