Lait / Une trentaine d’agriculteurs du département s’étaient donné rendez-vous chez Daniel et Aurélie Paulien (EARL des Denaises) pour découvrir les mécanismes et les leviers à actionner pour démarrer et réussir une conversion bio.

Les conversions à l’agriculture biologique ne faiblissent pas. Ces trois dernières années, ce sont plus d’une centaine d’agriculteurs qui ont choisi de franchir le pas du bio dans notre département. La demande en produits laitier bio reste forte et les différents collecteurs laitiers présents sur le département sont demandeurs de volumes de lait bio à transformer. C’est pourquoi, le 26 octobre dernier, à l’initiative du GAB 70, de la Chambre d’agriculture, d’Interbio et de Haute Saône conseil élevage, une trentaine de producteurs laitiers se sont déplacés à Battrans pour écouter le témoignage de l’EARL des Denaises sur leur conversion bio entamée en 2016.

Produire des références pour accompagner les conversions
Labélisé en GIEE, un groupe d’éleveurs laitiers bio du département a décidé de travailler à la capitalisation de données technico-économiques afin de faciliter les conversions bio. Chaque année depuis trois ans la vingtaine d’agriculteurs (en bio et en conversion) analysent leurs coûts de production ainsi que les pistes qui peuvent leurs permettre d’améliorer leurs résultats. L’ensemble des données produites sont synthétisées et doivent permettre d’aider les conseillers bio dans l’accompagnement des conversions sur le département.

Les fermes laitières bio plus performantes
Les résultats présentés le 26 octobre dernier sont sans équivoque : les fermes laitières bio permettent de dégager un revenu plus important que les fermes conventionnelles.
Si globalement dans le groupe, les fermes bio commercialisent moins de lait par vache (531 litres de moins), les charges sont globalement mieux maitrisées avec un niveau d’autonomie du système d’alimentation plus important.
Au final en bio, le prix de revient des mille litres de lait est toujours inférieur au prix de vente ce qui garantit un revenu pour les agriculteurs. Sur les trois années étudiées, le niveau de rémunération est systématiquement supérieur en bio et atteint en moyenne 2 SMICS.
Le suivi et l’analyses de ces données technico-économiques se poursuivra encore l’année prochaine. Cette étude permettra de mettre en lumière les
leviers à mettre en place pour réussir sa conversion. Une autre journée de communication sera programmer en 2019 pour en présenter les résultats. n

MG – CA 70

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