3763•06A••PH. Anaïs Monney

Cheval comtois / Nombreux sont les prétendants au concours National comtois de Maîche, vendredi 6 et samedi 7 septembre. Anaïs Monney du Gaec des Potheys à Arbecey (70) en sera.

“En m’installant, en janvier 2016 au sein du Gaec des Potheys, à Arbecey (70), j’ai mis en place plusieurs activités diversifiées”, confirme Anaïs Monney. En commençant par les équins. Aujourd’hui, elle gère une troupe de trente chevaux dont une vingtaine de comtois et quelques chevaux de selle. Elle tient cette passion de son père, Joël, équithérapeute à la ferme de Clairefontaine qui dépend du centre hospitalier de Saint-Rémy et Nord-Franche-Comté. De fait, elle se passionne pour le saut d’obstacles. Les études induisent, en quelque sorte, un frein à sa passion. Mais elle rebondit dans le cadre de son BTS PA en réalisant son apprentissage chez Etienne Garret, à Fouchécourt ; exploitation au sein de laquelle elle sera aussi salariée quelques années avant de trouver l’opportunité pour s’installer. « Finalement, j’ai eu la chance de travailler chez le plus passionné des passionnés. » Ce qui fait que cette pratique est loin d’être le fruit du hasard. Et l’étalonnage ? « Je n’ai pas encore la génétique pour sortir de bons sujets mais ça a l’air de venir. » Sa production actuelle concerne principalement les loisirs, le sport et au final, la boucherie, particulièrement grâce aux poulains de trait comtois. À mesure que les surfaces de céréales diminuent, le cheptel augmente. Au point de participer régulièrement aux concours du trait comtois en Haute-Saône. De fil en aiguille, les pouliches et les comtoises s’aguerrissent.

Aux petits soins
Une place pour Maîche, au concours National, s’impose pour cette année. Glam’or des Potheys – « née sur la ferme » – a été sélectionnée lors du concours départemental de Jussey suite au concours cantonal de Cemboing. Pour être au top vendredi 6 septembre, Anaïs Monney s’occupe avec attention de sa comtoise. Chaque jour, elle est entraînée afin de défiler correctement lors du National de Maîche. « Je l’habitue à ce qu’elle n’ait peur de rien. » Le jour J, il faudra être encore aux petits soins : le lavage s’impose dans un premier temps puis il faudra encore natter la crinière et la queue. Pour augmenter un tant soit peu ses chances, les sabots ont été ferrés, pour que Glamor ne se retienne pas à cause d’un petit caillou. Les experts prendront leur décision le moment venu. Une place pour Paris au Salon est-elle envisageable ? « C’est l’année ou jamais », avance Anaïs Monney ; sans trop y croire. « Etre à Maîche, c’est déjà très bien. »

Dominique Gouhenant

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