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Etats généraux de l’alimentation / Faisant suite aux annonces du président de la République à Rungis, le ministre de l’agriculture a réuni le 19 octobre les représentants des filières agricoles pour préciser les attentes dans le cadre des plans de filière, auxquels un certain nombre de mesures sont conditionnées.

Les représentants des producteurs, des transformateurs et des distributeurs ont tous répondu présents à l’appel du ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, qui les a réunis le 19 octobre pour évoquer les plans de filière. Le 11 octobre, à Rungis, le président de la République a en effet souhaité que chaque filière travaille à sa réorganisation en vue d’une meilleure adéquation aux marchés. Pour le ministre, il s’agit de faire en sorte « que l’amont et l’aval travaillent ensemble à définir leurs priorités ». Les plans ont été demandés pour le 10 décembre, avec la possibilité de revoir les pouvoirs publics à mi-parcours pour certaines filières qui auraient besoin d’être davantage orientées. « Nous aurons un regard attentif à avoir sur certaines filières », précise Stéphane Travert, évoquant par exemple l’interprofession porcine. Suite à cette première réunion, toutes les filières seront reçues une par une par le ministre.

Définir un positionnement
« Nous n’attendons pas toutes les réponses pour le 10 décembre », précise néanmoins le ministre. Les plans devront définir « un positionnement sur le marché et chiffrer les ambitions en matière de développement », explique-t-il, avec l’objectif d’adapter la production aux attentes des consommateurs. « Il a été demandé aux filières de définir leurs priorités à horizon 2022 », sur le bio, la restauration collective, les signes officiels de qualité, l’approvisionnement de proximité, etc., précise encore Stéphane Travert. Pour ce dernier, la responsabilité de l’Etat est de permettre une montée en gamme qui soit « gage de transparence et de sécurité sanitaire ». « Il faudra faire en sorte que les acteurs signataires du contrat puissent évaluer les résultats », indique-t-il. Le président de la République jugera ensuite si les plans sont conformes aux attentes, sachant que certains outils comme le relèvement du seuil de revente à perte ou l’encadrement des promotions dépendent de la qualité de ces plans. Les filières pourront s’appuyer sur un certain nombre de travaux déjà existants, par exemple sur les stratégies filières définies par les conseils spécialisés de FranceAgriMer.

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