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Sécheresse / Une enveloppe de 500.000 euros, financée à parts égales par le conseil départemental et le conseil régional, a été votée pour venir en aide aux éleveurs touchés par la sécheresse. Son principe a fait l’unanimité mais son mode de répartition a créé quelques remous à l’assemblée départementale. 

Le 19 octobre, le conseil départemental présidé par Yves Krattinger a voté un plan de soutien de
500 000 € pour l’élevage départemental, frappé par la sécheresse cet été. Ce plan fait suite à une demande de la chambre d’agriculture, de la FDSEA, de la FDPL et des JA.« Tout est parti de discussions au cours de l’été avec la profession agricole », explique Laurent Seguin, en charge du dossier agricole à l’assemblée départementale. « Nous avions demandé aux responsables professionnels des critères à appliquer pour mettre en place ce soutien. » Rediscuté lors de la fête des labours à Neuvelle les la Charité, le plan a finalement été travaillé par les services de la chambre d’agriculture et présenté avec deux zonages. La première zone contient les cantons de Saint-Loup, Luxeuil, Vauvillers, Jussey, Amance, Saint-Sauveur, Mélisey, Faucogney, Champagney, et Héricourt-Est, où les éleveurs de plus de 10 UGB recevront 4 € par UGB. Le reste du département, plus impacté par la sécheresse notamment au printemps et en début d’été, sera doté de 8 € par UGB.

Deux cantons « à la frange »
Si le principe de l’aide aux éleveurs a fait l’unanimité au conseil départemental, notamment dans un contexte d’incertitude sur les compétences des collectivités en matière de capacité de subvention (réforme territoriale et loi NOTRE), quelques discussions ont eu lieu autour des modalités d’octroi des aides. « Je ne me sens pas capable de défendre dans mon canton ce principe de double zonage », témoigne ainsi Frédéric Burghard, conseiller départemental et chef de file de l’opposition, qui a voté contre le plan d’aide. « Pour moi, continue-t-il, faire la distinction entre celui qui a beaucoup souffert et celui qui a moins souffert n’est pas délicat. » En réponse, un nouveau tour de table a été organisé, avec l’aval de la chambre d’agriculture, qui a débouché sur la réintégration des cantons de Jussey et d’Amance dans le zonage plus touché : « Une modification à la frange », pour Laurent Seguin, qui ne remet pas en cause le soutien du conseil départemental. « Nous ferons office de guichet unique », tient également à préciser l’élu.

LD

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