Depuis 2017, la Chambre d’Agriculture de Haute-Saône, Haute-Saône Conseil Elevage et CERFRANCE BFC proposent aux éleveurs, à travers la démarche Agrilean, un service visant à optimiser la rentabilité économique des exploitations et leur résilience face aux aléas conjoncturels et climatiques.
Mardi 17 septembre, ces prestataires ont invité les organismes partenaires de l’élevage (fournisseurs d’aliments, laiteries, banques) afin de leur présenter cet accompagnement et de recueillir leur retour et leurs questions à ce sujet.
Agrilean est une démarche de conseil innovante car elle repose sur un conseil simultané et convergent de 3 conseillers respectivement de la Chambre d’Agriculture, de Haute-Saône Conseil Elevage et de CERFRANCE BFC. Suite à un diagnostic technico économique partagé et concerté s’appuyant sur des références locales, les 3 conseillers identifient la ou les stratégies gagnantes en phase avec le contexte de l’exploitation et les objectifs des éleveurs. Une simulation économique sur plusieurs années permet d’estimer l’impact des évolutions envisagées sur le résultat. Les différents points du plan de progrès qui est remis en synthèse de l’étude sont validés par les exploitants.
Aujourd’hui, 51 exploitations du département ont bénéficié de cette
prestation. Pour 26 d’entre elles, il s’agissait non seulement d’identifier des pistes afin d’améliorer la rentabilité économique et la trésorerie de l’exploitation, mais aussi d’étudier la faisabilité technique d’un projet d’évolution (investissement bâtiment, robot, matériel, augmentation de la production laitière, évolution de la main d’œuvre à la hausse ou à la baisse, changement de système fourrager, conversion vers l’agriculture biologique,…). Tous ont bénéficié d’une aide du Conseil Régional de 1 500 € sur le coût de la prestation. La moyenne des évolutions d’EBE envisagées par exploitation est de 40 000 €. Cette progression s’effectue généralement sur plusieurs années. Il est ainsi important de suivre les exploitations pendant cette phase d’évolution.
Les prestataires ont souligné l’importance d’intervenir suffisamment en amont des projets (bâtiments, changement de système, augmentation de production, conversion vers l’agriculture biologique,…) afin de garantir la cohérence des évolutions prévues avec le contexte et les potentialités de l’exploitation. Pour que la démarche soit réussie, il est nécessaire que l’éleveur soit volontaire et acteur. Les organismes partenaires ont fait part de leur souhait d’échanger sur les conclusions de ces études avec les éleveurs et les conseillers. Ils ont souligné également la nécessité
d’accompagnement des exploitants dans la mise en œuvre des évolutions
proposées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.