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Concours de la race montbéliarde / écriture (Redon sur Micmac) du Gaec de Sarapin à Panissage en Isère a remporté le prix de championnat adulte ainsi que le titre de meilleure laitière de race à l’occasion du concours général agricole. Cat java (Fusionnel sur Urbaniste), du CAT du Sonnenhof en Alsace réalise le doublé meilleure mamelle et championne jeune.

Jean-Loïc Blanchais, éleveur montbéliard en Ille-et-Vilaine, ancien technicien du Herd-book montbéliard, a jugé le concours de la race montbéliarde à Paris, le 25 février dernier. 41 femelles réparties en sept sections en fonction de leur âge et de leur stade de lactation étaient en lice, venues bien entendu des départements de Franche-Comté (8 du Doubs, 3 du Jura et 3 de Haute-Saône) mais aussi de toutes les régions dans lesquelles la montbéliarde est bien implantée : Rhône-Alpes, Auvergne, Alsace et même grand Ouest avec deux vaches de Mayenne !
Le déroulement du concours était un peu différent cette année puisque le juge a commencé avec les sections adultes pour terminer par les sections jeunes. Ce qui a permis d’inscrire la finale du trophée de pointage au cœur du concours, avec la section 2B (lire par ailleurs).
Les gradins autour du ring étaient pleins, et l’ambiance des jours de concours était au rendez-vous. Tandis que Baptiste Mamet, de Montbéliarde Association, faisait assaut de pédagogie pour expliquer au grand public les particularités de la race montbéliarde et les critères de jugement, avec leur intérêt technique, Jean-Loïc Blanchais classait les sections, et désignait dans chacune d’entre elle les trois meilleures, ainsi que le prix de meilleure mamelle de section.

Les qualités d’aplomb en exergue
Dans la catégorie des vaches adultes, c’est Ecriture, une fille du taureau Redon, qui s’est imposée au prix de championnat. Déjà première et meilleure mamelle de sa section réunissant les femelles en sixième lactation et plus, elle a séduit le juge pour « la qualité de son bassin et la qualité de son pied : elle a le pâturon beaucoup plus court que sa rivale ». Comme l’avait détaillé Baptiste Mamet, la qualité des membres est un critère important, puisqu’il détermine l’aptitude d’une vache à se déplacer, se nourrir, et donc produire du lait, mais aussi à durer dans le temps. Le prix de meilleure mamelle adulte est revenu à une vache du Doubs : Ismeralda (Urbaniste sur Micmac), appartenant au Gaec Bûcher du Soleil levant à Ecurcey. « La qualité du quartier avant a fait la différence, ainsi que la hauteur de l’attache arrière, a expliqué le juge, elle m’a tapé dans les yeux dès qu’elle est entrée sur le ring. »
Pour les jeunes vaches c’est Cat Java (Fusionnel sur Urbaniste), une femelle venue d’Alsace, qui a réalisé un beau doublé : elle a remporté les titres de championne et de meilleure mamelle de sa catégorie. Elle vient d’élevage alsacien, celui de l’Etablissement spécialisé d’aide par le travail (ESAT) de Sonnenhof, dans le Bas-Rhin. Rappelons ici que la mère de Cat Java, Cat Aïda avait remporté le titre de championne jeune également en 2015 et 2016. « Elle a tout pour me plaire, a insisté le juge : mais la différence s’est faite sur la qualité des aplombs : c’est elle qui a le meilleur pied. Et la qualité de mamelle aussi, avec un très faible volume et une attache arrière remarquable. »

AC

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