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Réunions cantonales / La SDAE vient de terminer sa série de rencontres avec les adhérents. Cette année, les participants ont évidemment bénéficié d’une mise à jour sur les actualités syndicales, mais aussi d’une découverte des nombreuses activités de l’ADMR (Association d’Aide à Domicile en Milieu Rural).

La personne, le service. La première est au centre de notre société, et sa dignité est reconnue par tous, de la déclaration des droits de l’homme à nos jours, en passant par Gaudium et spes en 1965. Quant au service, c’est aussi une valeur d’altruisme universellement partagée, de la BA des scouts à l’engagement associatif des anciens. Service à la personne : quel bel assemblage ! C’est aussi un secteur d’emploi dynamique, avec 1,2 millions d’intervenants en France. Pour en parler lors des réunions de secteurs de la SDAE, Jean-Marie Rondey avait fait venir Sophie Robin Rousselot, de l’ADMR de Haute-Saône (Association d’Aide à Domicile en Milieu Rural).

Quatrième employeur de Haute-Saône
Avec pas moins de 1650 salariés, soit environ 650 équivalents temps-plein, l’ADMR de Haute-Saône est « le 4e ou 5e employeur du département », selon les classements (après PSA, le centre hospitalier, le conseil départemental). Qu’ils soient auxiliaires de vie, aides à domiciles, aides-soignantes, infirmières, ses salariés interviennent dans beaucoup de domaines, de la petite enfance au quatrième âge. Micro-crêche comme à Favernay, centre multi-accueil comme à Port-sur-Saône, relais des assistantes maternelles comme à Champagney, centre périscolaire, Ehpad à Cirey les Bellevaux et à Rioz, crêche itinérante… Les dispositifs locaux sont nombreux. Mais plus nombreux encore sont les visites à domicile, rendues par les salariés de l’ADMR, dans tous les petits villages du département.

Des prises en charge possibles
« En cas d’hospitalisation de plus de 3 jours, explique Sophie Robin Rousselot, une prise en charge est possible pour aider au retour à la maison. » La MSA peut prendre en charge jusqu’à 25 heures de service à domicile, pratique pour du ménage, de l’aide à la toilette, des courses, de la cuisine… La demande peut se faire « auprès de la mutuelle, qui peut également couvrir les frais de l’aide à domicile ». D’autres dispositifs sont accessibles, comme l’accueil de jour pour permettre aux personnes utonomes de passer une journée en dehors de la maison, et donc aux accompagnants de prendre une journée de relâche.

« Et notre pouvoir d’achat ? »
Jean-marie Rondey n’a évidemment pas oublié d’évoquer les sujets syndicaux du moment. Et en premier lieu l’augmentation trop légère de la retraite (voir à ce sujet la lettre ouverte aux parlementaires, ci-contre), qui n’inclut même pas la complémentaire (RCO). Les demandes sont inchangées : l’indexation des retraites sur les 25 meilleures années de cotisation, le retour de la demi-part fiscale, et l’objectif des retraites à 75 % du Smic dans un premier temps. En effet, le seuil de pauvreté (défini le plus souvent comme 50 % du revenu médian) est à 850 €, soit environ… 75 % du Smic (à 1140 € net en 2017). La demande de la SNAE va donc être un peu plus ambitieuse, à 85 % du Smic.

LD

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