Fougerolles

Les gelées nocturnes de la semaine 16, notamment celle du 21 avril, ont coïncidé cette année avec le stade de fin de la floraison et de début de la nouaison des cerisiers, dans le secteur de Fougerolles.

Avec des conséquences néfastes et dramatiques pour la production de cette année 2017 : « la floraison était extraordinaire dans son ampleur et dans sa durée cette année… mais un peu trop précoce ! », constate Jacques Daval, président des producteurs de cerises à Kirsch. « Les cerisiers en fleurs peuvent supporter de petites gelées, de -2 °C à -3 °C, mais cette fois la température est descendue à -6, -7 °C, et ses conséquences ont été accentuées par la bise. La météo annonce encore du froid ces jours-ci, et les fruits qui ont survécu au gel risquent maintenant l’arrêt de sève, dû à la fois aux basses températures et au manque d’eau. » Le bilan de ces gelées tardives, après un printemps précoce, est catastrophique, puisqu’à l’échelle du verger de Fougerolles, les producteurs estiment leurs pertes à environ 90 % de la récolte. « Même les dernières cerises, celles qui étaient encore dans le fourreau, sont grillées par le gel, se désole Jacques Daval : à ce stade on ne sait pas si on aura des fruits pour la fête des cerises, sans parler de la foire aux beignets. » Les autres cultures pérennes du département n’ont pas été épargnées. Ainsi du côté de Rioz, les pommiers auraient été impactés à hauteur de 80 %, tandis que les dégâts sur les vignobles de Champlitte, de Charcenne et de Gy seront précisément quantifiés dans les prochains jours par les services de la Chambre d’agriculture.

AC

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