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Expo Umotest 2017 / Même si le turn-over rapide des taureaux génomiques a modifié les enjeux des présentations de descendances, l’affluence des éleveurs prouve à elle seule l’intérêt d’une présentation génétique telle que l’Expo Umotest, dont le rôle de vitrine pour l’export demeure.

L’Expo Umotest était de retour le 1er février dernier à Bourg-en-Bresse. Ce rendez-vous a réuni 80 vaches et génisses du Grand-Est, filles des taureaux les plus attendus ou les plus utilisés par les éleveurs montbéliards, en France et à l’étranger. Cette année encore, l’affluence était au rendez-vous avec près de 3 000 visiteurs professionnels, et 200 visiteurs étrangers venus de 20 pays des cinq continents à l’invitation de Coopex… Ils ont pu à cette occasion mesurer les résultats des taureaux les plus utilisés au cours des dernières campagnes (Brink, Elastar, Crasat), mais aussi découvrir les descendances des taureaux proposés cette année (Fablo, Fadil, Farago, Fusionnel, Golestan ou encore Gonesse, le leader des taureaux confirmés). Dans les différents stands disposés autour du ring, chacun pouvait aussi s’informer sur les services proposés par Umotest et ses adhérents (AGS par exemple). Les équipes techniques étaient présentes tout au long de la journée pour répondre aux questions des éleveurs.
« L’investissement pour l’avenir se poursuit, a déclaré le président Jean-Noël Saintot, après avoir évoqué la crise économique qui a secoué l’élevage français en 2016 : nous avons acquis la compétence FIV (fécondation in vitro) sur le site de Ceyzériat où se trouve notre station de donneuses d’embryon par exemple. Avec la restructuration, qui entraîne le développement de la taille des élevages, nous travaillons à anticiper les besoins de demain, en particulier dans le domaine de la valorisation des nombreuses informations digitales issues des élevages… »

Cap sur l’avenir
Des propos qui ont fait écho à ceux du juge Bruno Lambert. Lors de ses commentaires, il n’a pas manqué de souligner que malgré un environnement politique et économique international très chahuté, la montbéliarde poursuit son chemin. « Hier c’était l’embargo russe, aujourd’hui l’élection de Donald Trump… la montbéliarde est toujours là, et elle le sera encore demain ! » a-t-il déclaré avant de désigner la championne de la journée, après avoir jugé les neuf sections en lice.
Devant une tribune comble, il a choisi Index (Felindra sur Triomphe) appartenant au Gaec Chez Jacques à Villechenève dans le Rhône. « Qualité des membres, excellente mobilité sur le ring, mamelle irréprochable notamment dans la hauteur et la largeur de l’attache arrière, puissance du ligament, équilibre parfait, beaucoup de puissance dans son avant main, un bassin large, long extrêmement bien établi. Cette vache cumule toutes les qualités que je recherche dans la race montbéliarde ». Elle devance d’une courte tête pour le titre Jalouse, fille de Golestan appartenant à Jocelyn Bolard, du Doubs. Pour le titre de meilleure mamelle, Bruno Lambert a préféré Juvamine (Gazeil) appartenant au Gaec de l’Erosion en Haute-Loire. « Pas la peine de faire beaucoup de commentaires sur les qualités de cette mamelle tant elle est exceptionnelle aujourd’hui. Admirez la qualité des attaches, l’attache avant très très longue, l’attache arrière haute et large, le ligament suspenseur très bien marqué, un équilibre parfait, des trayons idéalement positionnés sous les quartiers et de plus, de très bonne qualité ».
AC

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