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Élevage allaitant / La manifestation « Festiviande » organisée à Combeaufontaine le week-end des 3 et 4 octobre a permis de mettre en valeur le bon niveau génétique atteint par les élevages du département. « Pas besoin d’aller bien loin pour trouver de bons reproducteurs », s’est félicité le juge Jean-Marie Goujat.

Quatre ans après la dernière édition de Festiviande en octobre 2011, c’est de nouveau à la MFR de Combeaufontaine que les éleveurs du département ont organisé le WE festif autour de la race charolaise et de la viande bovine. Jean-Marie Goujat, éleveur à Cours-la-Ville (69), était le juge choisi par ses pairs pour noter, avec Sébastien Dupré, les performances des animaux présentés. Pour mémoire, c’est déjà lui qui avait animé le concours en 2011, à l’époque en tant qu’inspecteur-animateur racial au Herd-Book Charolais.

La FCO joue les trouble-fête
Un regret dès le départ : l’annonce de l’élargissement du périmètre de surveillance FCO la veille du concours a provoqué l’empêchement d’un certain nombre de participants, notamment les Gaec Thibaud Roche, l’EARL de la Chapelle, et Guillaume Tainturier (52), soit 12 animaux. « Ça m’a rendu malade ! », témoigne Julien Demongeot, éleveur à Blondefontaine et administrateur au Herd-Book Charolais. Les élevages concernés ont en effet dû être prévenus à 10h le vendredi, alors que les animaux étaient déjà toilettés et sur le point d’embarquer. Pour le reste, les organisateurs (le syndicat charolais principalement) n’ont pu que se féliciter de la fréquentation, de la participation (une soixantaine d’animaux présentés) et ­­surtout du niveau des animaux présentés. Le juge Jean-Marie Goujat a ainsi témoigné de sa satisfaction à l’issue du concours : « Je trouve qu’il y a une grande évolution, une grande dynamique dans le département. Il y a un noyau d’éleveurs passionnés qui s’applique à faire monter le niveau d’année en année. » Un très beau concours, « notamment en jeunes mâles », qui montre les gros efforts faits par les éleveurs pour investir dans des reproducteurs de choix. « Un message pour les autres éleveurs du département, continue le spécialiste : pas besoin de faire beaucoup de kilomètres pour trouver des reproducteurs. Il y en a de niveau de concours national en Haute-Saône ! »

La viande dans les cantines scolaires
La viande a également été dégustée lors du week-end. Aux repas, bien-sûr, sous forme de cuisse de bœuf ; mais aussi sur le stand d’Interbev, grillée et offerte par les agricultrices, ou encore découpée par les apprentis du CFA de Vesoul. Et de viande, il en a aussi été question lors de la table ronde introduite par Philippe Auger, président du syndicat charolais, dont le thème tournait autour des enfants, des repas à l’école, et de la restauration collective. Un thème mobilisateur sur lequel nous reviendrons plus en détail dans l’édition de la semaine prochaine.

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