MSA / Attaché à son régime spécifique, le monde agricole s’est mobilisé pour renouveler les cadres de la MSA. Des personnes issues de la base qui veillent sur leur territoire. Jeudi 5 mars s’est ouvert un nouveau quinquennat.

Indéniablement, l’assemblée générale de la MSA de Franche-comté revêt un caractère particulier pour cette année 2015. Pas tant pour son aspect statuaire mais plutôt pour sa particularité élective.
Pour autant, il convient de dresser un bilan de l’année écoulée ; plus particulièrement à destination des nouveaux délégués cantonaux. « Vous êtes élus pour mener à bien les actions de la MSA sur le terrain », rappelle Jean-Marie Boulec, directeur général de la MSA de Franche-Comté.
Autant leur dresser un cadre général sur les récents engagements de leur caisse et le contexte général dans lequel elle doit naviguer. Divers points sont évoqués. Passons sur l’acquisition de locaux à la Jonxion à Meroux (90), la déclaration sociale nominative ou encore les journées de formation inter-régimes pour se pencher sur une actualité qui colle au terrain.
Comme les hôpitaux locaux. « Nous allons mobiliser nos associations régionales de santé pour qu’elles se positionnent sur ses structures », annonce la présidente Lucrèce Boiteux. En ligne de mire, il est question de rester au service du parcours d’un patient potentiel. Tout en jouant une carte multi-fonction : transversalité entre la ville, la médecine générale et l’hôpital tout en étant un creuset pour l’accueil des futurs professionnels touchant d’une manière ou d’une autre à la santé.

Projets de territoire
Dans un autre registre, la MSA de Franche-Comté colle au terrain en impulsant des dynamiques autour des Marpa : Les Valentines dans le grand Besançon ou celle du Val de la Loue sont en ordre de marche ou en passe de l’être. De nombreux autres projets sont en réflexion : « Avec un diagnostic de territoire prévu sur le pays d’Ornans », annonce la présidente de la MSA de Franche-Comté, reconduite dans ses fonctions à l’issue de la matinée. Par ailleurs, Thise aura droit en fin d’année à une présentation du concept ; la communauté de communes des Premiers sapins, s’interrogeant aussi sur le vieillissement de sa population, se verra proposer des solutions en termes de logements. Il faut aussi envisager une nouvelle donne territoriale. Les espaces de décisions semblent se recentrer, mais la volonté de la MSA est de maintenir des territoires vivants en leur proposant des interventions adaptées à leurs demandes : dépistage des cancers, troubles du sommeil, vaccination, risques scolaires, diabète… Et les élections ? Elles sont loin d’être un simple épiphénomène. Elles marquent tout d’abord l’attachement des assurés à leur caisse de sécurité sociale. Elle confirme l’engagement mutualiste dans la maîtrise de sa propre protection sociale. Les esprits chagrins diront : « A quoi bon ? » Lucrèce Boiteux bat d’un revers de la main ses propos défaitistes en s’appuyant sur un réseau d’élus prêts à faire entendre leur voix : « Nous ne pouvons pas prévoir l’avenir ; nous pouvons le permettre. ».

Dominique Gouhenant

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.