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Assemblée générale de l’APC / Le travail de promotion engagé depuis plusieurs années par l’APC porte ses fruits : les volumes produits sont stables, de nouvelles recettes font leur apparition, et le nombre de « fans » sur les réseaux sociaux a doublé !

L’association de promotion de la cancoillotte (APC) tenait son assemblée générale ordinaire le 12 avril dernier à la Maison des agriculteurs à Vesoul. L’APC compte actuellement 20 adhérents dont 19 sont des ateliers de production : deux adhérents producteurs fermiers de cancoillotte, deux producteurs de lait livrant à un atelier fabriquant du metton blanc, cinq fabricants de metton blanc, et 13 adhérents affineurs de metton, fabricants de cancoillotte ou affineurs de metton et/ou fabricants de cancoillotte. Les volumes produits en 2016 étaient de l’ordre d’environ 2 100 tonnes de metton blanc et de 5 200 tonnes de cancoillotte. « Celles de 2017 sont identiques, ce qui signifie que le marché de la Cancoillotte s’est stabilisé depuis la création de l’association en décembre 2013. », s’est réjoui dans son rapport moral Paul-Henry Prost, le président de l’APC, avant de pointer les évolutions récentes de la filière « avec la reprise de la fromagerie Schneiter par la Coopérative Pâturages Comtois, et le transfert de l’atelier de Monts & terroirs à Belfort vers la fromagerie Milleret, qui a construit un nouvel atelier spécifique à Charcenne », et de souligner son dynamisme, qui se traduit par « de nouvelles recettes sont apparues sur le marché, élaborées par des fromageries et des restaurateurs. »

Continuer à faire connaître le produit
« Aujourd’hui, le rayonnement de l’Association pour la Promotion de la Cancoillotte est grandissant. Nous en avons pour preuve le nombre important de sollicitations reçues courant 2017. Nous observons une remarquable reconnaissance médiatique, qui n’est possible que grâce au soutien de tous. », a-t-il aussi noté, sans manquer de remercier tous les acteurs de ce succès (élus, Chambre d’Agriculture, médias, offices de tourisme, agence de communication…) ainsi que les partenaires financiers que sont la région Bourgogne – Franche-Comté, les départements de Haute-Saône et de l’Ain, sans oublier la Chambre d’Agriculture de Haute-Saône. « Nous devons développer les ventes hors de la région traditionnelle de fabrication. Pour cela les Franc-Comtois, les élus, les médias doivent tous se sentir concernés. C’est simple : pour faire la promotion autour de soi, il suffit d’avoir sous le coude des dépliants et un ou plusieurs pots de cancoillotte dans le frigo ! », a clamé Paul-Henry Prost.
C’est particulièrement sur les réseaux sociaux que la cancoillotte a misés pour se faire connaître (lire encadré). Sans négliger toutefois les actions de promotion de terrain, avec la participation fructueuse à des manifestations telles que le Salon de l’Agriculture, le Tour de France de cyclisme, le week-end Gourmand du chat perché à Dole, l’accueil des touristes à Baume-les-Dames… « Il y a même eu une animation sur l’île de La Réunion, avec l’installation d’une fontaine à Cancoillotte ! »
Pour ce nouvel exercice, c’est l’axe de l’utilisation de la cancoillotte en gastronomie qui a été choisi. « Plusieurs contacts ont été pris avec des grands chefs au niveau national. » D’ailleurs l’assemblée générale s’est conclue par la dégustation de tartelettes élaborées dans le cadre du pôle patrimoine gastronomique de Jussey, par deux restaurateurs : la Ferme-Auberge La Ludore d’Aboncourt-Gésincourt et le Restaurant Au Bon Coin de Jussey.

Point sur le dossier IGP
Enfin, cette assemblée générale a été l’occasion de faire le point sur la démarche d’obtention de l’IGP (Identification géographique protégée), dont le dossier avait été déposé en mars 2016 auprès de l’INAO (Institut national des appellations d’origine). Ce signe de qualité est en effet le gage d’un maintien de la production sur le territoire, ainsi qu’un atout en terme de promotion. Depuis 2016, des spécialistes mandatés par la commission d’enquête de l’INAO ont visitée des ateliers de fabrication, donné un avis favorable et formulé un certain nombre de recommandations et demandes de clarification : conditions de production du lait destiné à être transformé en cancoillotte (part de l’herbe dans l’alimentation par exemple), aromatisation (pourcentage maximum dans le produit fini), etc. « En 2018, nous allons reprendre le travail technique en constituant un groupe de travail chargé de réviser le cahier des charges, et mettre en place une commission d’examen organoleptique, ainsi qu’un plan de contrôle », détaille Nathalie Coronel, l’animatrice de l’APC.

AC

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