moisson

Moisson 2017 / Selon les premières estimations de rendement 2017 pour le blé publiées par Agreste, le service statistique du ministère de l’agriculture, le rendement national serait proche de la moyenne 2012-2016 (70,9 q/ha), à 70,4 q/ha. L’épisode pluvieux de la semaine dernière a un peu plus dégradé le potentiel des parcelles encore non-récoltées en Haute-Saône.

Agreste, le service statistique du ministère de l’agriculture a publié le 10 juillet ses premières estimations de rendement, département par département, pour la récolte 2017 de blé. Au niveau national, la production atteindrait 36,2 Mt, en hausse de 31 % par rapport à la récolte historiquement faible de 2016 et proche de la moyenne 2012-2016 (+ 1,5 %). À 70,4 q/ha, le rendement serait proche de la moyenne 2012-2016 (70,9 q/ha) mais inférieur de 5 % à la moyenne olympique 2012-2016 (qui exclut le rendement le plus haut, 79,4 q/ha en 2015, et le plus faible, 53,7 q/ha en 2016). En termes de qualité, Rémi Hacquin, président du conseil spécialisé céréales, préconise « une vigilance forte des collecteurs, vis-à-vis du risque d’hétérogénéité, en particulier sur le temps de chute de Hagberg – le critère technologique qui permet d’apprécier l’aptitude à la panification. » En Haute-Saône, le manque de pluie et les épisodes de gel ont empêché le développement optimal du blé. Les rendements s’établiraient à 73 q/ha en moyenne, selon Emeric Courbet, conseiller Grandes Cultures à la Chambre d’agriculture. « Le paysage est assez hétérogène, on trouve du bon et du moins bon… ce qui est sûr c’est que le dernier épisode pluvieux qui a interrompu les moissons n’a pas fait du bien. Certains blés ont été déclassés en fourragers, et il y a aussi quelques problèmes de germination localement. »

AC

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.