La crise sanitaire a démontré l’importance stratégique de la souveraineté alimentaire. Celle-ci s’appuie sur une agriculture plurielle et des systèmes de production diversifiés, ancrés dans leurs territoires. Agriculture qui irrigue aussi un tissu socio-économique riche, de coopératives, opérateurs privés, et contribue largement au dynamisme des zones rurales. Pourtant à l’heure de définir la prochaine PAC, d’appliquer concrètement les bonnes intentions de la loi Egalim, de réviser le zonage de la directive nitrate, de choisir entre l’élevage ovin et le loup… l’Etat et les législateurs tergiversent, et, plutôt que de soutenir une agriculture qui a fait ses preuves, se rangent derrière une idéologie écologiste « hors-sol », mâtinée de néolibéralisme. Il est temps de se rappeler au bon souvenir de nos représentants : le 6 avril, tous à Dijon !
Retrouvez cet article dans son intégralité dans la Haute-Saône Agricole du 2 avril 2021 (version papier).