Spécialité fromagère / Dans la dernière ligne droite avant la reconnaissance européenne de l’IGP, l’Association de promotion de la cancoillotte est sur tous les fronts : technique pour accompagner l’abandon des polyphosphates, dans la communication professionnelle et grand public, sans oublier le déploiement du plan de contrôle…

L’APC, l’association de promotion de la cancoillotte, tenait son assemblée générale le 8 juin dernier à Vesoul. L’occasion pour le président Didier Humbert de saluer la belle dynamique du produit, stimulée par la perspective d’une prochaine IGP. « En 2015, le marché de la Cancoillotte s’élevait à 4500 tonnes, en baisse constante depuis plusieurs années. Depuis, grâce à l’application de notre plan directeur, les ventes se sont redressées, et nous enregistrons même deux années consécutives à + 5%, alors que le marché du fromage est plutôt stable. Les ventes de l’année 2020 ont été de 5550 tonnes, soit plus de 20% d’évolution depuis 2015 ! » La reconnaissance européenne n’a jamais été aussi proche, et l’homologation du cahier des charges au journal officiel a marqué une étape importante. Si aucun obstacle imprévu ne surgit, l’IGP pourrait être entérinée à l’automne 2021.
Pas question pour autant de chômer en attendant pour l’APC, qui continue d’investir du temps, de l’argent et de l’énergie pour faire connaître la cancoillotte au-delà des frontières culturelles de la Franche-Comté. « Nous avons décidé de poursuivre nos actions de communication axées sur les qualités et la simplicité d’utilisation du produit, le terroir, et notre savoir-faire. L’innovation marque encore une fois le dynamisme de la filière, par une réduction, voire une suppression des phosphates pour plusieurs fabricants, la mise sur le marché de pots cartons, et le développement de nouvelles recettes. » a souligné le président dans son rapport moral.

Mise en place du cahier des charges
Depuis le 19 mars 2021, la cancoillotte bénéficie d’une protection nationale transitoire, mais doit en contrepartie se conformer au cahier des charges de l’IGP. « L’ensemble des fabricants est aujourd’hui identifié et l’adhésion à l’association devient obligatoire. L’audit d’habilitation de l’APC a été réalisé le lundi 31 mai, et les audits ont également commencé auprès des opérateurs de la filière. Les premiers résultats sont encourageants. », poursuit le président, avant de fixer des objectifs de développement ambitieux… mais raisonnables, en prévoyant de dépasser les 6 000 tonnes en 2023. « Nous voulons faire entrer la Cancoillotte dans le patrimoine culinaire français et faire découvrir la Cancoillotte aux nouvelles générations en utilisant encore plus les réseaux sociaux, comme support de communication. » Et de laisser la parole à l’agence de communication « qui plus est », en charge de ce volet. Forte de 10 000 abonnés sur Facebook, 1 500 abonnés sur Instagram, et 250 abonnés sur Twitter, sans oublier un site Internet
(www.cancoillotte-spécialité-fromagère.fr), l’agence entend promouvoir les usages culinaires de la cancoillotte auprès d’un nouveau public « trendy », amoureux de la cuisine, avide de nouvelles expériences et de réalisations… Pour cela, elle s’appuie sur des recettes filmées, l’invitation de journalistes spécialisés, d’influenceurs et de bloggers leaders d’opinion à des évènements. Un voyage de presse, le 3 juin a permis ainsi de réunir 13 journalistes de la presse professionnelle et régionale, pour mettre en avant les atouts de la cancoillotte.

AC

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