Une quinzaine d’exploitations essentiellement de 2 secteurs de la Haute-Saône étaient réunis pour assister à la démonstration d’une station mobile de triage et traitement de semence qui se tenait à Aboncourt-Gésincourt sous le bâtiment de la Cuma de la Saône et du Planey.
Cette démonstration avait pour but d’y voir plus clair sur les besoins auxquels ce type de matériel devait répondre. A savoir : du triage à gros débit pour nettoyer des récoltes au plus près de la moisson, du triage de méteils, du triage puis traitement en vue de produire ses semences.
Si l’équipement, très bien décrit par son concepteur basé dans la Meuse puisqu’il en est également utilisateur, est onéreux ; il est également très performant.
La station vue est montée sur un camion (nécessitant juste un permis b) et se compose d’un trieur rotatif d’une capacité de 10 tonnes/heure en traitement de semence (ou 30 tonnes /heure en triage) alimenté par une vis, suivi d’un système d’enrobage de graines par injection directe de produit breveté (pas de contact avec l’utilisateur et enrobage par pétrissage de lots de 15 kilos dans notre cas), puis déchargement à la vis en benne ou big-bag.
Le concepteur assure qu’il est possible de s’adapter à la plupart des demandes : montage sur remorque agricole, routière ou camion ; station équipée d’un traitement de semence ou non, station équipée d’un double circuit ou non, à commandes manuelles ou depuis une tablette en wi-fi,… Sans parler bien sur de la capacité du trieur et des grilles disponibles.
Grâce à sa flexibilité et son débit, un projet de la sorte peut tout à fait avoir un rayonnement départemental avec un service clé en main.
Outre la production à la ferme de semences (cultures de ventes mais aussi de couverts), l’intérêt d’un tel projet est de pouvoir redonner de la valeur aux récoltes. Par exemple, trier un lot de blé litigieux permet de lui redonner du poids spécifique et de le repasser en meunier, ou du calibrage pour un lot d’orge qui repassera en brassicole. Il est donc dans l’intérêt des producteurs, comme des stockeurs d’avoir des graines de qualité plus facilement commercialisables. Et qui dit tri dit forcément production d’issues (ou refus) ; mais qui sont intéressantes et valorisables par ailleurs (alimentation animale ou méthanisation).
A n’en pas douter, les présents ont apprécié les explications et un
questionnaire à remplir à l’issue de la démonstration a permit de dégager des pistes pour la suite de la réflexion qui ne fait que commencer.
Côté économique : on peut d’ores et déjà dire qu’un investissement collectif bien raisonné sera largement compétitif.

Pour tout contact : Philippe Mondelet, animateur CUMA à la CA 70 à Vesoul : 03.84.77.13.01.

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